Art démo c’est fini,
mais il reste
plein d’images
du phoenix gravé
bien sûr
mais aussi des oeuvres
éphémères des artistes
et ce reportage
de tv sur erdre
http://www.tvsurerdre.fr/st-mars-du-desert-ladieu-a-la-mairie-par-art-demo/
Art démo c’est fini,
mais il reste
plein d’images
du phoenix gravé
bien sûr
mais aussi des oeuvres
éphémères des artistes
et ce reportage
de tv sur erdre
http://www.tvsurerdre.fr/st-mars-du-desert-ladieu-a-la-mairie-par-art-demo/
Ce matin debout de bonne heure (si si ça arrive !) et dans l’atelier :
ma grande plaque de lino « à quoi pensent les New Yorkais ? »
me semblait voilée hier donc problème à régler ;
heureusement ce n’était que le support en bois massif
glissé en dessous qui avait bougé .
Aux grands maux les grands remèdes,
j’ai réalisé que certains de mes lingots en alu
avaient exactement la même épaisseur
que les cales de bois que je place sous mes linos.
Donc problème réglé !
J’ai commencé les tirages : tout va bien,
alors j’ai décidé d’imprimer sur papier épais,
d’abord un 200 grammes,
et ensuite un 300 grammes à grain fin,
et le résultat me plaît vraiment bien
il est tard demain je m’occupe
de mon deuxième week end de portes ouvertes
où je l’espère les visiteurs seront plus nombreux,
l’article que me consacre Ouest France fera certainement bouger
quelques curieux, amateurs, intéressés, et même passionnés ?
C’est le changement d’année,
des instants propices à la réflexion,
sur le temps qui passe, et les projets d’avenir.
C’est le moment que choisit
le journaliste de Ouest France
pour m’interroger sur mon activité :
Témoignage
Jean-Pierre Coasne, fort de sa sensibilité artistique et doué d’une compétence pédagogique, renoue, dans son atelier de la Bergerie, avec la réalité des choses simples en pratiquant la gravure.
« Quand je fabriquais des jouets en bois, à Noël, c’était l’exubérance des journées de travail bien longues et le plaisir de faire plaisir. Aujourd’hui, cette période est plus calme, détendue. J’ai arrêté la fabrication de jouets en bois quand la concurrence des pays asiatiques est devenue trop forte.
J’ai eu l’opportunité de trouver un travail d’enseignant en communication. Comme on ne s’improvise pas vraiment prof, j’ai passé une licence de sciences de l’éducation et j’ai enseigné, pendant douze ans, la publicité et la communication.
J’ai, à nouveau, changé d’orientation quand, la crise venant, mon école a licencié ses profs. En 2006, je me suis retrouvé, douze ans après, dans l’atelier de mon premier projet, cette fois pour graver le bois, le lino et le contreplaqué.
Aujourd’hui, je renoue avec mes racines. Mon père et mon grand-père étaient ébénistes, mes tantes sculptrices sur bois. Toute mon enfance a été baignée de copeaux, de bois et d’histoires d’artisans.
J’ai eu la chance de suivre une formation de graveur. Ce qui aurait pu être un loisir s’est transformé en une véritable activité. Je me réalise pleinement dans cet art d’autant que je développe, depuis cette année, des stages à l’atelier et des animations à l’extérieur. Cette facette de mon activité vient combler le manque de contacts et la solitude de l’atelier. Elle me permet de continuer à transmettre mon savoir.
Comme j’ai eu la chance de rencontrer des professionnels de l’imprimerie, quand j’étais professeur de publicité, j’ai noué des contacts et appris aussi beaucoup auprès d’eux. Maintenant que je pratique la gravure, je l’associe à la typographie matérielle : j’utilise des presses typographiques et des caractères en plomb, mais aussi en plastique et en bois, avec les enfants.
Après avoir gravé des paysages, des images de la ville, j’y ai peu à peu introduit les gens. Ma gravure s’oriente désormais vers la vie, l’humain, le social. J’associe à mes gravures de courts textes, provenant de la vie quotidienne, de mots d’enfants, de réflexions sur notre époque. Pour les fêtes de fin d’année, j’ai réalisé des cartes de voeux en utilisant des personnages gravés, à l’occasion d’animations avec des enfants.
À l’heure d’internet, du multimédia, de l’informatique et d’un monde de plus en plus virtuel, je crois qu’on ressent tous le besoin de renouer avec la réalité des choses simples. »
Contact. Atelier de Jean-Pierre Coasne, la Bergerie, route de Trans-sur-Erdre, 44 390 Les Touches ; tél. 02 40 72 41 41 – jp.graveur@orange.fr.
à Pont Scorff
dans le Morbihan
Près de Lorient
la Cour des Métiers d’Art
ouvre son espace à 4 graveurs
chacun avec son style, sa technique
particuliers : Ellem grave le plomb, MH Lorcy
le plexiglas, MF Hachet de Salins imprime colle et grave,
et moi même je présente la linogravure et la gravure sur bois.
le vernissage s’est déroulé vendredi 1° octobre
et l’expo dure jusqu’au 14 novembre
Le télégramme s’est fait l’écho
de notre manifestation :
L’écorce des arbres,
les chênes et les frênes,
profondément crevassée,
est telle une gravure naturelle :
les balades en forêt
en bord de Loire
ou simplement
dans le pré
derrière
la maison
m’appellent
à imprimer ces motifs.
Ce matin, le ciel clair, bleu, lumineux
m’incite à sortir, donc à imprimer dehors !
l’écorce du petit chêne fera l’affaire :
j’installe tout mon petit bazar sur une table
et c’est parti !
le résultat me surprend
le format est trop petit, et le veinage
ne s’étend pas assez sur la feuille :
Une planche de chêne usée par la pluie
traînait dans le tas de bois à brûler
le veinage plus resserré semble mieux se prêter
à une impression manuelle : un bon brossage énergique
et j’encre au rouleau comme pour une gravure en relief classique :
Youpi !
c’est ce que j’attendais :
une empreinte imprimée empruntée au chêne !
L’une de mes premières gravures, New York est toute petite !
Ma grande presse permet des formats allongés intéressants
et cette fois, je vais graver Manhattan dans sa longueur,
les hauts buildings attendront un peu !
Dessin :
One of my first linocuts, New York is very small !
My new bigger press allows longer sizes
so now, I can carve Manhattan in its length ,
the high skyscrapers will have to wait a while !
Drawing :
découpage :
cutting :
essais de gravure
sur une chute de bois :
test of carving
on a piece of wood
puis gravure
sur la plaque :
then carving
on the block
et enfin
encrage
and then
inking
et la première gravure sort de la presse
and the first printing is coming out
je suis fier et soulagé en même temps !
I’m proud and relieved at the same time !
and suddenly,
the empire state building
becomes
in wood !
A Oudon en bord de Loire, l’atelier des arts
au 57 rue Alphonse Fouschard
ouvre ses portes à la linogravure !
Le cadre est splendide, et la place ne manque pas
avec deux autres artistes nous exposons pendant 15 jours,
et les samedi et dimanche 7 et 8 Août je propose une animation :
l’impression de linogravures sur presse typographique.
La presse locale bien relayée
s’est faite l’écho de notre expo :
et Ouest France me consacre
un article bien documenté :
pour l’occasion j’avais fait un tirage spécial :
amis visiteurs :
expo visible jusqu’au 15 août
avant de me retrouver au croisic :