Le bois, ses machines et leur maître !A fond dans cette nouvelle gravure, j’évolue en même temps que je dessine, réfléchis, et laisse du temps passer.
Et voilà où j’en suis aujourd’hui : après avoir décidé de mettre des demi teintes, donc, travailler à plaque perdue, je me suis dit que je pouvais aussi faire de la découpe : et ainsi, mettre des couleurs !
J’ai donc maintenant 6 plaques, 4 qui s’imbriquent, et deux qui s’ajoutent. Je mêle la technique « Picasso » de la plaque perdue, la technique « Munch » du puzzle et la technique « une plaque par couleur » la plus classique.
Et pour couronner le tout, j’ajoute une calligraphie : la dédicace du photographe de l’époque au « maître »
Dans un précédent article je présentais mon prochain projet « le bois, ses machines et leur maître ». J’avais prévu une image gravée sur contreplaqué. J’ai complètement changé d’avis ! Je vais graver le maître et ses machines sur du lino, et l’arbre sur du bois.
L’idée générale c’est d’avoir un arbre moins présent, gravé sur une autre planche, et d’être libre de l’encrer comme je le désire. Pour corser le tout, j’ai choisi de découper la silhouette de l’arbre dans une feuille de contreplaqué classique, je l’ai donc dessiné sur un calque posé sur le dessin du lino, de façon à ce que les branches recouvrent sans le cacher le « maître » des lieux.
Ensuite, j ‘ai déménagé la scie à chantourner près du poêle à bois, pour un certain confort par ces temps assez froids. Tout fonctionne bien, rien n’est cassé, et la silhouette s’insère bien dans la menuiserie sans trop cacher les bois et le personnage.
J’ai donc collé l’arbre découpé sur un morceau de bois aggloméré pour arriver à la hauteur typographique. Demain je commence à graver le lino, j’ai quelques heures de travail devant moi !
Effervescence à l’atelier : il faut préparer, et bien préparer l’expo qui démarre vendredi et se continue tout le week end .
Alors, derniers encadrements, premiers accrochages, peut-être pas définitifs, et surtout rangement, déplacement de choses, de machines, et d’outils.
Parce que dès samedi, deux consoeurs me rejoignent à l’atelier : Marthe Rougieux enluminure, et Celine Prud’homme travail du cuir. Et à trois, il faut de la place. Mais ce sera prêt, c’est sûr !
Et pour éviter l’ennui (!) j’accueille un jeune stagiaire de 3ème, qui vient en observation : il participe à l’agitation, et … n’en pense certainement pas moins !
L’automne s’installe, et le poêle de l’atelier ronronne. Comme le disait ma petite fille Lou, « la fumée fait des pirouettes, des fois ». Mais dans la douce chaleur de l’atelier la lino continue : des projets presqu’achevés, d’autres en gestation.
Il y a quelques années j’avais acheté de la peinture pour le sol de l’atelier, en me disant peut-être qu’un jour j’aurai le temps… Hé bien voilà, comme beaucoup d’entre nous, j’ai du temps devant moi ! Alors j’ai terminé l’impression des pages de mon prochain livre-boîte, et …
Ce matin-là, le soleil brillait, la journée aurait pu être belle, mais la pluie est arrivée et s’est installée. De quoi bosser à l’intérieur, ça tombait bien : j’avais prévu de repeindre le sol de l’atelier, 40 m2 quand même ! Et bien voilà, mission accomplie, ça brille même ! Et une bonne odeur de peinture fraîche s’est invitée dans l’atelier.
Depuis vendredi, et après un vernissage réussi avec les amis et les proches, l’exposition de mes gravures à La Bergerie est ouverte tous les jours de 15 à 19 heures. Il est encore temps pour toutes celles et ceux qui ne sont pas déjà venu(e) de découvrir mes nouvelles œuvres.
Cette année a vu éclore des images d’outils : pour un livre d’artiste « la boîte à outils » et aussi des images d’animaux pour un autre livre : « le déluge ». Je me suis aussi intéressé de près à des proverbes transformés en images : « ravitaillé par les corbeaux » ; Puis à des dragons, avalant des mots d’enfants ou des choses qui nous encombrent l’esprit : le téléphone, la télé, la voiture, la consommation. Enfin j’ai joué avec le père Noël.
C’est la fin de l’année, alors à l’atelier, c’est un peu l’effervescence. Il faut préparer la porte ouverte de Noël. D’abord une affiche, distribuée dans les commerces alentour :
La suite de la vie en atelier de ma grande presse :
Pendant les années 2014/2015.
Beaucoup de stages ces années-là.
Les affiches de la foire culturelle « Saint Jacques » réalisées à l’atelier.
Et en 2014, l’arrivée au Musée de l’imprimerie de Blain, où j’officie désormais sur une autre Deberny & Peignot, à peine plus petite, inaugurée par ma petite-fille pas peu fière de son exploit !
L’affiche de la Foire Saint JacquesLes typo du musée de l’imprimerie de Blain à l’atelier !Un stage de gravure efficace !Les chevaux de feuL’enfant au cerf volant, une gravure-puzzleBrooklyn bridge, une gravure qui a l’air d’une peinture !Les 20 ans du musée de Blain, Vivi très fière, imprimeUn stage très sérieuxet pour finir, « les filles du vent »