Gravure de la cuisine, en « ordre » ou « en désordre » comme on veut, comme on voit, comme on sent !

Gravure de la cuisine, en « ordre » ou « en désordre » comme on veut, comme on voit, comme on sent !
Je continue ma série « DÉSORDRES » et cette fois, je m’attache à la cuisine : elle vit, la cuisine, et même « bien rangée », elle arbore un petit air de désordre rassurant.
Je la « vois » déjà imprimée en blanc, gris clair et noir, les trois couleurs en doux dégradé.
J’ai dépassé le stade des esquisses, et le travail est en cours.
J’ai gravé une plaque avec un crocodile et des roses … En jouant avec les brouillons du crocodile et des roses, j’ai associé deux cocos « tête-bêche » et mis la rose la plus petite au milieu du cadre ainsi formé.
Il a fallu calculer précisément les emplacements pour obtenir une symétrie parfaite, et bien centrer la rose.
J’appelle cette composition « compétition » : quelque chose d’assez courant actuellement !
Hello !
Il y a quelques années j’avais acheté de la peinture pour le sol de l’atelier, en me disant peut-être qu’un jour j’aurai le temps… Hé bien voilà, comme beaucoup d’entre nous, j’ai du temps devant moi !
Alors j’ai terminé l’impression des pages de mon prochain livre-boîte, et …
Ce matin-là, le soleil brillait, la journée aurait pu être belle, mais la pluie est arrivée et s’est installée. De quoi bosser à l’intérieur, ça tombait bien : j’avais prévu de repeindre le sol de l’atelier, 40 m2 quand même !
Et bien voilà, mission accomplie, ça brille même ! Et une bonne odeur de peinture fraîche s’est invitée dans l’atelier.
Dimanche, il faisait beau, balade à la campagne, des chevaux dans les prés, et l’un d’eux, véritable beauté naturelle s’est prêté au jeu de la photographie.
Alors, hier une gravure bien inspirée, avec un petit poème. Mon idée est de réaliser un livre d’artiste avec la linogravure et la typographie au plomb. J’ai déjà gravé plusieurs animaux et écrit de petits poèmes comme celui qui accompagne la linogravure du cheval.
Un stage très cool s’achève à l’atelier : Lou ma petite fille s’est remarquablement investie, en décidant de me faire une gravure, précise, aux traits nerveux : une « locomotive fantasy ».
Yann l’autre stagiaire s’est lancé dans la gravure d’une coquille Saint Jacques, qui lui a rappelé ses longues marches récentes, et d’une marine représentant des marins pêcheur calfatant leur bateau : une œuvre très graphique !
Pour moi, une reprise créative, je dessine, beaucoup, et j’ai maintenant trois plaques presque prêtes à être gravées :
« la lectrice dans les prés », en grand modèle : une plaque de 30 par 40 cm. C’est une de mes images fétiches : les femmes en parlent tellement mieux que moi !
Je vais pouvoir passer des heures à graver, moi qui n’ai rien créé depuis trop longtemps !
La fête de l’estampe s’est donc terminée hier soir, après une journée riche en échanges, discussions passionnées, rires et professionnalisme !
En effet, le musée atelier de l’imprimerie de Blain dont je fais partie accueillait trois invitées : une typographe émergente, une calligraphe confirmée et une graveur-e sur cuir tout aussi confirmée !
Nous avons ainsi présenté au public nos métiers : typographie, imprimerie, gravure, reliure, et les matières utilisées : plomb, linoléum, bois, papier, parchemin, cuir, carton, encres …
Rendez vous l’année prochaine pour une nouvelle fête de l’estampe, avec encore plus d’animations !
Bonjour !
Ma semaine fut bien chargée. Ce matin j’ai l’impression d’émerger d’une marée de sensations, de contacts, de travaux communs, de crises de fou-rires, d’explications techniques, de découvertes, bref un condensé de ce qui fait la vie…
Après mon immersion, genre mini résidence, en collège et la réalisation en commun sur le thème de l’ombre et la lumière, j’accueillais quatre femmes à l’atelier, pour une immersion dans mon domaine : la gravure en relief ; chacune avec son vécu, ses attentes, son propre talent.
Curieusement, pour moi, la fatigue vient après. Jamais pendant, heureusement, c’est ainsi que je me sens … bien.
On a tourné autour du dessin, du dessin à graver, de la gravure, et enfin de l’impression à la presse typographique.
Je suis content : l’impression – fugitive – de servir à quelque chose dans notre monde parfois trop artificiel. Dans un bouquin de typographie, récemment lu ou relu, un ancien typo disait qu’il réalisait bien qu’il y a trois stades dans la vie : l’apprentissage, la mise en pratique, et la transmission.
Je le réalise de plus en plus aujourd’hui, et me sens « frère » des artistes du passé qui rassemblaient autour d’eux leurs « disciples ». Alors, bon vent, bonne route, bonnes impressions à vous mes quatre disciples de quelques jours !
Et voilà ! Ma douce Cathy linogravée en Noir et Blanc, sans nuances, tout ça parce que je participe bientôt à une exposition dont le thème est « lumières, lumières ».
Bien. Mais ce n’est pas tout, il y a peu, un professeur d’art plastique qui travaille avec ses élèves sur le thème de l’ombre et la lumière est venu me demander si on pouvait faire quelque chose ensemble.
On le fait ! Et je ne tarderai pas à vous en parler plus en détail, quand j’aurai réintégré mon atelier, parce que là, maintenant, je suis au collège, en 5èmeD, et ça me rajeunit : depuis quelques jours, je parle 12 ans, ou 5ème les gravures sont « top, stylées, trop bien » et moi et moi et moi ?
À bientôt !