Dimanche 18 septembre,
à Blain au château
de la Groulais :
J’ai imprimé ma nouvelle
gravure, spécialement
estampée pour la
circonstance :
La Lino du Lino
dont voici enfin
la version
définitive !
Dimanche 18 septembre,
à Blain au château
de la Groulais :
J’ai imprimé ma nouvelle
gravure, spécialement
estampée pour la
circonstance :
La Lino du Lino
dont voici enfin
la version
définitive !
À l’entrée de l’atelier
un vieux vélo rouillé
accueille le visiteur !
D’innombrables fois,
il a été photographié,
regardé, observé, mais
jamais encore gravé !
***
C’est enfin fait, je l’ai
imaginé sous un soleil
brûlant, l’atelier et ses
pierres disparaissant
dans l’ombre, lui dans
la lumière du midi.
***
Dimanche 18 Septembre : Journée du patrimoine, je serai à Blain, au Musée de l’imprimerie, de 10 à 12 et de 14 à 18 heures.
Je participerai à l’animation, avec les collègues imprimeurs et graveurs.
À cette occasion, j’imprimerai en exclusivité « la lino du lino » la gravure sur laquelle je travaille quasiment en secret depuis quelque temps !
Les visiteurs pourront l’acquérir s’ils le désirent.
Les machines fonctionneront : massicot, presses à épreuves, presses de graveurs, pédalette, presse coup de poing, linotype, presse à cylindre, et les animateurs plus bavards les uns que les autres sauront vous tenir en haleine.
En illustration de cet article : une gravure réalisée pour le musée, lors de l’anniversaire en octobre 2014 : « l’impression au Château«
Infidélité à la lino
***
Hier je voulais voir rapidement
le résultat de ma composition
« abécédaire » en couleurs.
***
Aujourd’hui, j’ai bricolé
« à la va vite » deux petits
rouleaux encreurs pour
encrer librement chaque
caractère, et ça marche !
***
INFIDÉLITÉ À LA LINO !
Aujourd’hui jpgraveur couche
de la typo
dans le lit de sa presse !
Ouille !
***
***
Je réalise un abécédaire
avec mes caractères en plomb.
Et comme les grand mères
d’autrefois, au point de croix,
je joue avec les couleurs :
***
***
Aujourd’hui, impatient de voir,
je fais rapidement des mélanges
et je teste vite :
Le résultat me plaît assez, mais
« Peut mieux faire ! »
***
Demain j’essaye en encrant
chaque caractère individuellement
dur dur, je n’ai pas assez
de petits rouleaux encreur
la nuit porte conseil
on verra !
Il y a six ans – déjà ! – je gravais « interdit de dire des gros mots » dans la typo enfantine de ma petite fille Loulou. Typo en surimpression sur la devise de la République. Je voulais jouer sur le double sens de « gros mots ».
Aujourd’hui, je n’ai presque plus d’exemplaires de cette impression, j’en ai vendu, j’en ai donné, je n’en avais pas imprimé beaucoup non plus. Alors, je reprend le comptage des gravures, et m’aperçois que j’ai encore pas mal de marge, donc, retirage !
Cette fois, je change la typo, pour un style plus élégant, avec des empattements filiformes, en plomb. Il faut recaler, et c’est plus précis, l’autre typo était en bois, de corps 72, la nouvelle est en corps bizarre de 54. Pour m’y retrouver, je décalque la typo enfantine et place le calque dans la presse, pour faire l’imposition du texte en transparence.
Je cherche à recouvrir en partie le texte « liberté, égalité, fraternité, solidarité » par les gros mots, tout en restant « un peu » lisible.