Une nouvelle revue locale édite son 4° numéro
et l’office du tourisme de Nort m‘a proposé
d’y faire paraître un article :
le voici !
Et voici l’affiche des Portes Ouvertes
et la même sous la presse !
Et avec tout ça, j’arrive quand même à graver
et ma nouvelle estampe
« à quoi pensent les New Yorkais ? »
avance gentiment :
Et voilà, c’est déjà fini !
Comme à chaque fête qu’on organise,
les préparatifs s’allongent, et quand vient le moment,
il passe à toute vitesse !
Alors … revenons un instant sur ce temps trop rapide :
Tout à commencé vendredi matin avec un article de presse :
Puis on a continué avec des chansons :
ce soir là, pratiquement tout mes invités
ont répondu à l’appel,
on a accueilli officiellement TIP TOP
ma nouvelle presse, avec les « autorités »:
le maire de la commune
et même à la surprise de beaucoup, le député
qui a fait le déplacement pour voir ce qu’un artiste graveur
pouvait bien faire dans son atelier !
Et puis, on a chanté
on a bu on a mangé
et ça s’est terminé bien tard.
***
Les lendemains
furent consacrés à l’accueil du public,
aux démonstrations d’impression et de gravure,
j’ai parfois eu du mal à émerger de l’atelier.
On a eu tant de visiteurs en même temps
que l’appareil photo est resté dans son coin, inactif !!!
En résumé, c’est épuisant,mais le public réagit tellement,
qu’on se doit de recommencer !
***
C’est le changement d’année,
des instants propices à la réflexion,
sur le temps qui passe, et les projets d’avenir.
C’est le moment que choisit
le journaliste de Ouest France
pour m’interroger sur mon activité :
Témoignage
Jean-Pierre Coasne, fort de sa sensibilité artistique et doué d’une compétence pédagogique, renoue, dans son atelier de la Bergerie, avec la réalité des choses simples en pratiquant la gravure.
« Quand je fabriquais des jouets en bois, à Noël, c’était l’exubérance des journées de travail bien longues et le plaisir de faire plaisir. Aujourd’hui, cette période est plus calme, détendue. J’ai arrêté la fabrication de jouets en bois quand la concurrence des pays asiatiques est devenue trop forte.
J’ai eu l’opportunité de trouver un travail d’enseignant en communication. Comme on ne s’improvise pas vraiment prof, j’ai passé une licence de sciences de l’éducation et j’ai enseigné, pendant douze ans, la publicité et la communication.
J’ai, à nouveau, changé d’orientation quand, la crise venant, mon école a licencié ses profs. En 2006, je me suis retrouvé, douze ans après, dans l’atelier de mon premier projet, cette fois pour graver le bois, le lino et le contreplaqué.
Aujourd’hui, je renoue avec mes racines. Mon père et mon grand-père étaient ébénistes, mes tantes sculptrices sur bois. Toute mon enfance a été baignée de copeaux, de bois et d’histoires d’artisans.
J’ai eu la chance de suivre une formation de graveur. Ce qui aurait pu être un loisir s’est transformé en une véritable activité. Je me réalise pleinement dans cet art d’autant que je développe, depuis cette année, des stages à l’atelier et des animations à l’extérieur. Cette facette de mon activité vient combler le manque de contacts et la solitude de l’atelier. Elle me permet de continuer à transmettre mon savoir.
Comme j’ai eu la chance de rencontrer des professionnels de l’imprimerie, quand j’étais professeur de publicité, j’ai noué des contacts et appris aussi beaucoup auprès d’eux. Maintenant que je pratique la gravure, je l’associe à la typographie matérielle : j’utilise des presses typographiques et des caractères en plomb, mais aussi en plastique et en bois, avec les enfants.
Après avoir gravé des paysages, des images de la ville, j’y ai peu à peu introduit les gens. Ma gravure s’oriente désormais vers la vie, l’humain, le social. J’associe à mes gravures de courts textes, provenant de la vie quotidienne, de mots d’enfants, de réflexions sur notre époque. Pour les fêtes de fin d’année, j’ai réalisé des cartes de voeux en utilisant des personnages gravés, à l’occasion d’animations avec des enfants.
À l’heure d’internet, du multimédia, de l’informatique et d’un monde de plus en plus virtuel, je crois qu’on ressent tous le besoin de renouer avec la réalité des choses simples. »
Contact. Atelier de Jean-Pierre Coasne, la Bergerie, route de Trans-sur-Erdre, 44 390 Les Touches ; tél. 02 40 72 41 41 – jp.graveur@orange.fr.
à Pont Scorff
dans le Morbihan
Près de Lorient
la Cour des Métiers d’Art
ouvre son espace à 4 graveurs
chacun avec son style, sa technique
particuliers : Ellem grave le plomb, MH Lorcy
le plexiglas, MF Hachet de Salins imprime colle et grave,
et moi même je présente la linogravure et la gravure sur bois.
le vernissage s’est déroulé vendredi 1° octobre
et l’expo dure jusqu’au 14 novembre
Le télégramme s’est fait l’écho
de notre manifestation :
A Oudon en bord de Loire, l’atelier des arts
au 57 rue Alphonse Fouschard
ouvre ses portes à la linogravure !
Le cadre est splendide, et la place ne manque pas
avec deux autres artistes nous exposons pendant 15 jours,
et les samedi et dimanche 7 et 8 Août je propose une animation :
l’impression de linogravures sur presse typographique.
La presse locale bien relayée
s’est faite l’écho de notre expo :
et Ouest France me consacre
un article bien documenté :
pour l’occasion j’avais fait un tirage spécial :
amis visiteurs :
expo visible jusqu’au 15 août
avant de me retrouver au croisic :