Les pêcheries embellissent notre littoral, elles sont très graphiques, et pour un graveur, c’est un plaisir de les dessiner, les photographier, et enfin les graver. Cette fois, j’ai décidé de les graver « en négatif » : en creusant les traits. Ce sera donc la couleur du papier qui colorera les traits, l’encre se chargera du fond !
Retour à l’atelier après les expos de l’été ! Enfin de la gravure !
J’avais dessiné un crocodile, dans l’idée d’associer des animaux à des outils … Et le temps aidant, ça ne me plaisait plus, plus du tout ! J’ai donc gravé un crocodile assez réaliste, en me disant que la créativité allait se développer. Eh bien, non. Enfin, pas tout de suite ! La plaque gravée « trainait » sur la table de l’atelier !
Et soudain, comme je recherchais dans ma boîte de « petites » plaques, elle apparut. Ma sauveur. Une petite danseuse, gravée des années plus tôt. Alors, quoi de mieux qu’un gros crocodile affamé accompagné d’une toute petite danseuse. Il ne restait qu’à trouver une légende : c’est elle qui l’invite à danser.
Et la suite, elle est dans vos yeux, votre imagination, vos pensées.
J’ai gravé une plaque avec un crocodile et des roses … En jouant avec les brouillons du crocodile et des roses, j’ai associé deux cocos « tête-bêche » et mis la rose la plus petite au milieu du cadre ainsi formé.
Il a fallu calculer précisément les emplacements pour obtenir une symétrie parfaite, et bien centrer la rose.