Et oui, pourtant c’est ce qui m’arrive. petit retour en arrière, avant tout ça
Un petit cochon rose, après ma vache bicolore.
Une girafe-grue en guise de carte de voeux !
Et le pont d’Ancenis menacé par un dragon furieux !
La vie de la Bergerie :
Le dernier stage de l’année, la pluie battante, et le vent : comme on est bien à l’intérieur, avec le poêle « Godin » qui ronfle gentiment …
Les stagiaires ont dessiné, gravé et imprimé dans une ambiance chaleureuse et studieuse.
Le thème était libre, et les gravures le furent tout autant :
Bonjour, dans la chaleur de l’été de septembre, je vous invite à venir pratiquer la linogravure dans la fraicheur de mon atelier à la Bergerie Aux Touches en Loire Atlantique.
Le stage dure deux jours, samedi et dimanche 23 et 24 septembre, de 9 h à 17 h et coûte 150 € tout compris : fourniture du papier, des encres et prêt des outils.
Il est limité à 4 personnes, et chacun repart avec 5 exemplaires de sa gravure et un exemplaire de la gravure des autres stagiaires.
Je passe pas mal de temps sur le bord de mer, en balade, en recherche d’inspiration, en expo, les miennes et celles des autres.
L’an dernier j’ai dessiné, photographié, recréé des « pêcheries », ces petits bâtiments sur pilotis, en mer à marée haute.
Cette année le déclic est venu en regardant la mer agitée lors d’une grande marée, en pensant à la grande vague d’ Hokusai, et en imaginant la montée des eaux …
Voilà le résultat : des pêcheries en nombre, noires, et les vagues entremêlées, grises, imprimées ensemble.
J’avais abandonné WordPress depuis un moment : avril ! Il était donc temps de revenir. Je reprend depuis les poissons en boîte qui s’échappent :
J’ai utilisé la technique de la plaque perdue et j’ai enlevé tout ce qui devait rester bleu clair et j’ai imprimé en bleu plus foncé :
Ensuite, fasciné par mes poissons ! j’ai continué dans le thème :
Ici, j’utilise les mêmes encres, mais la technique de gravures est différente : je grave les traits et imprime le fond.
J’ai fini de graver le premier état de ma plaque de lino, que j’ai prévu de réaliser selon la technique de la plaque perdue : la même plaque sera gravée successivement pour chaque couleur.
Aujourd’hui, j’imprime la première couleur des sardines : un joli bleu ciel, créé avec du blanc opaque et une touche de bleu de Prusse.
Auparavant j’avais fait un premier dessin au crayon, coloré ensuite au marqueur, « pour voir ». Puis plusieurs dessins de sardines, avec bleu ciel et bleu plus soutenu.
J’ai imprimé une dizaine d’épreuves « en plus » de façon à faire des essais pour la deuxième gravure de la plaque. En attendant, les feuilles imprimées sèchent.
Gravure de la cuisine, en « ordre » ou « en désordre » comme on veut, comme on voit, comme on sent !
Je continue ma série « DÉSORDRES » et cette fois, je m’attache à la cuisine : elle vit, la cuisine, et même « bien rangée », elle arbore un petit air de désordre rassurant.
Je la « vois » déjà imprimée en blanc, gris clair et noir, les trois couleurs en doux dégradé.
J’ai dépassé le stade des esquisses, et le travail est en cours.
Voilà, les journées portes ouvertes sont terminées. Huit jours, je ne sais pas pourquoi ni comment j’avais décidé de les faire aussi longues ..Ce qui est amusant dans l’histoire c’est qu’il y a eu des visiteurs presque tous les jours !
Alors, pendant les visites, j’ai dessiné, reporté, et commencé à graver une prochaine estampe dans le thème du « désordre ».
Dans la chambre, j’ai chipé un soutien-gorge dans la commode et l’ai laissé s’accrocher sur une chaise, cherché le meilleur angle, pas forcément la facilité : puisque maintenant, il me faut deux plaques en repérage exact …
Ça promet pour la suite : l’impression sera difficile.
J’ai commencé par graver le soutif, voyant très bien les difficultés à venir : il est « devant-derrière » la chaise.
La gravure est finie, et comme j’imprimais la « mère Noël » en rouge vif avec les enfants j’ ai gardé un peu d’encre pour après.
Et j’ai imprimé le soutien-gorge tout seul, sur un petit bristol, et une fois sec j’ai dessiné autour ce que la chaise allait donner.
Bon, ça ira hein ?