La Gravure et « die Brücke »

Aujourd’hui, du sérieux, des références,

dans ce blog parfois trop exubérant,

on va écouter, lire plutôt Ernst Kirchner :

« Ce qui amène l’artiste au travail graphique

est peut-être le désir de fixer définitivement

la forme libre du dessin.

Par ailleurs, les manipulations techniques

libèrent en l’artiste des forces

qui ne se relèvent pas dans l’action

beaucoup plus facile de dessiner ou de peindre.

Le procédé mécanique de la gravure

unifie les différentes phases du travail.

Le travail de conception peut être à loisir

étalé dans le temps, sans courir de risques.

Il y a beaucoup de charme

à reprendre inlassablement

le travail pendant des semaines

ou des mois pour obtenir l’ultime expression,

ou perfection de la forme,

sans que la plaque perde rien de sa fraîcheur.

L’attrait mystérieux qui entoura

l’invention de la presse au Moyen Age

peut être ressenti, aujourd’hui encore,

par tous ceux qui s’intéressent sérieusement,

et jusque dans les détails de ce métier,

aux arts graphiques. »

(in Die Brücke 1905 – 1914, ed. Somogy)

Et en illustration, un extrait de

« Deux femmes assises » de Erich Heckel

 

deux femmes assises

 

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