Archives de Tag: presse

Oies et coq linogravés

Après avoir gravé les oies,

et fait quelques essais avec la nouvelle presse,

bref, les avoir passées dans l’essoreuse,

j’ai repris ma presse typographique,

pour bénéficier du registre,

le repérage quasi automatique,

puisque je veux faire deux passage,

un pour les couleurs, et l’autre pour le grillage.

J’ai aussi commencé à graver mon coq blanc,

puisque je semble être entré dans ma période volailles !

oies & coq

Mais demain c’est l’atelier gravure

avec les poteaux de la Saint Jacques,

la foire annuelle des Touches,

alors il faut ranger, balayer, et tout installer

pour ce petit monde de bénévoles

qui va graver les visuels de notre affiche,

et que Cathy me dit que c’est tout pour aujourd’hui ! 

 

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Presseuse et les oies

Presseuse, ma nouvelle presse,

a passé sa première nuit à l’atelier,

et ce matin, de bon matin,

j’étais à pied d’oeuvre pour les premier essais.

Tout d’abord, j’ai gravé un lino, dont le dessin était prêt :

deux oies qui jouent ensemble avec leur cou bien tordu !

impression des oies

Les premiers essais ont demandé de la réflexion :

la presse imprime bien,

mais le papier bouge un peu en sortie,

il a fallu jouer avec la pression,

ajouter des rails de guidage,

enlever le lange,

et passer le papier bien sec !

Le résultat est à la hauteur, et augure bien de l’avenir.

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PRESSEUSE !

PRESSEUSE,

ma nouvelle presse, est enfin arrivée à l’atelier !

Après quelques péripéties météorologiques,

puisque nous sommes allés,

Cathy et moi,

la chercher en Normandie,

au Nord de Saint Lô,

là où le temps s’est soudainement mis à la neige,

au vent, aux bourrasques,

bref, ça ne pouvait guère être pire !

***

 On a donc abrégé notre séjour,

se promettant de revenir au beau temps,

(si, si, il parait qu’il peut faire beau en Normandie !)

On a donc quitté notre charmante hôtesse à regret

et sommes revenus vers des temps plus cléments,

après avoir chargé ma « presseuse »

(contraction de presse – essoreuse).

 

presseuse !

Une fois installée dans l’atelier,

je lui ai fait subir un nettoyage en règle :

démontage partiel,

graissage des engrenages,

vérification du fonctionnement,

essais rapides de passage du lino,

sans oublier quelques photos,

et regards admiratifs

devant l’esthétique étonnante  de cette  machine.

***

 Demain, essais en vrai, 

avec un lino fraîchement préparé pour l’occasion,

et qu’il me restera à graver,

quand j’aurai dessiné le thème :

la nuit ne fait que commencer,

elle appartient aussi à ceux

qu’un grain de folie douce anime !

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Histoire de la rencontre du grillage et de la presse typographique !

J’habite à la campagne,

et presque tout le monde a des poules,

elles font vraiment partie de notre environnement,

on les voit et les entend, et,

on ne les voit plus ni ne les entend, à force.

J’en ai photographié plein,

comme disent les enfants,

et revoyant ces images,

force est de reconnaître qu’avec les poules,

le grillage est omniprésent.

Alors, graver des poules, d’accord,

mais avec du grillage !

Donc une ou plusieurs plaques pour les poules,

et une pour le grillage…

Je ne me vois pas graver toutes ces mailles…

Grillage imprimé

Alors, réflexion, idées, et passage à l’acte,

me voilà avec un petit rouleau de grillage,

une pince coupante,

un bloc de contreplaqué,

quelques clous et un marteau.

Le grillage est vite tendu sur le bloc,

un carton l’amène à la hauteur typographique

pour la presse, et voilà le résultat,

un grillage auto imprimé,

un ready made,

un bidouillage créatif,

je peux commencer à dessiner des poules,

elles seront bien gardées !

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Linogravure superposées

L’enfant des mille et une nuit m’entoure dans l’atelier,

et certains tirages paraissent bien « ternes »,

alors je décide de les utiliser autrement.

J’avais utilisé une technique de tirage photo

qui consistait à exposer deux fois

le même négatif avec un très très léger

décalage vertical et horizontal,

qui permet de créer une sorte de relief.

On appelait ça des « paraglyphes ».

J’ai repris les tirages de gravures

blanc sur noir et or sur noir,

et le résultat est très honorable !

effet de relief blanc

L’avantage d’une presse typographique

entièrement manuelle est considérable :

on a un repérage absolument parfait du papier,

on peut donc faire deux tirages successifs

sur la même feuille , ensuite,

la matrice étant fermement maintenue en place,

on peut la décaler d’un millimètre

en hauteur et largeur,

et maîtriser assez bien le résultat !

effet de relief doré

 

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Encore une presse à l’atelier de linogravure !

 

 

 

 

« Presse imprimerie Bois et fer forgé »

 

C’est prochainement une nouvelle venue pour l’atelier. Encore une presse ? Eh bien oui, quand la passion est là, on veut pouvoir tout essayer : Je n’ai pas de presse à cylindres : pour la lino, ce n’est pas vraiment nécessaire d’avoir une grosse pression. Par contre, ce type de presse permet d’imprimer quasiment en continu, en tous cas, de grandes longueurs.

 

Alors quand j’ai vu sur internet une presse dite d’imprimeur, peut-être bien une ancienne essoreuse à linge avec ses deux gros rouleaux en bois, son bâti en fonte, je n’ai pas hésité !

pressorage site 1

 

Comment vais-je l’appeler ? ce n’est plus une essoreuse, mais pas encore une presse de linograveur. Alors, là, j’hésite ! Pressorage, Pressoreuse, Pressalino : je crois que je tiens le vocable, ce sera ça, son nom quand elle sera installée avec les autres.

 

Autres presses que je n’ai pas encore nommées vraiment, il y a la grande, la moyenne, et la petite, pour celles que j’utilise. Seule « Tip Top » a son nom véritable, la petite presse à volet a été surnommée « le Gaufrier » par toutes celles qui l’ont vue, alors … Il devient urgent de nommer les trois presses typo : la petite est une « Tiflex », alors je garde son nom, la moyenne n’a aucune marque, c’est une presse à épreuve qui m’a été donnée par un imprimeur au grand coeur, de Nantes, alors, pourquoi pas « La Nantaise » ! La grande est une Vandercook déguisée en Deberny et Peignot, longue très longue histoire de cette marque, disons simplement que madame de Berny, la maîtresse de Balzac acheta une imprimerie pour éditer les romans de son amant ! Joli non ? Je crois que je vais garder Deberny pour elle !

 

Si vous voulez jouer avec moi, participez à ces nominations, peut-être trouverez-vous un nom vraiment original pour la nouvelle venue !

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Les Rencontres d’Atelier de la Bergerie

Bonjour !

J’avais un peu disparu de cet écran

ces derniers temps,

patience vous saurez tout.

***

Commençons par la fin, c’est mieux !

J’ai initié cette année une

nouvelle formule d’accueil à l’atelier :

Fini le stage classique, rigide,

Ouvertes « les Rencontres d’Atelier de la Bergerie ».

Ça tombait très bien :

trois jeunes charmantes et intelligentes graphistes

désiraient faire de la gravure

et de la typo matérielle en atelier.

gravure

Je suis encore sous le charme de cette rencontre,

où la découverte est tout autant celle de l’autre,

que celle des lieux, de la technique,

des presses typo et des outils.

encrage

On a dessiné, chacune avec son propre parcours,

gravé, en balbutiant ou carrément sûre de soi,

imprimé en riant ou profondément sérieuse,

impression délicate

miaou ! qu'elle est belle !

composé des textes au plomb, assise par terre,

parce que brutalement l’atelier était devenu trop petit !

la typo c'est trop beau !

l'atelier n'est pas assez grand !

Et à midi quand venait l’heure de casser la croûte,

le repas durait … deux heures, deux heures et demie :

on est très très bavardes et bavard dans la profession !

Il n’empêche, on a bien oeuvré, 

j’ai eu parfois l’impression

de vivre une performance :

on avait trois jours, un thème commun,

et même sans exigence de résultat,

chacun, chacune s’est pris au jeu.

Mais comme toute bonne chose,

il a fallu arrêter, on s’est échangé nos oeuvres,

little cats

et j’ai remis à chacune une de mes

précédentes gravures qu’elles ont elles-même choisie.

On a laissé le temps passer un peu

et à une prochaine fois.

***

Tout est donc aussi merveilleux ici ?

Ben non quand même :

l’une de mes raisons d’absence si longtemps

a été une grippe tenace

qui m’a tenu presque une semaine au lit

avec fièvre, suées, mal de crâne … Horrible !

***

Mais je n’oublie pas, il est temps encore :

bonne année à tous qui me lisez,

carte voeux 2013

parfois avec assiduité, ou simplement de passage ici.

***

Et avant de se quitter aujourd’hui,

laissez un commentaire si le coeur vous en dit !

***

 

 

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lino-ty-poème ou encore typo-lino-poème et même typoèmelino etc ;

J’ai démarré la lino avec une presse de typographe,

alors  j’ai du mettre mes plaques

à la hauteur typographique,

puisque ce type de presse

n’est pas réglable en hauteur.

Ensuite, j’ai commencé à rechercher

des caractères typographiques, en plomb,

en bois et même en plastique.

Alors ce fut l’occasion de mêler typo et lino :

typoélino : un nom pour ce type de gravures.

Il y a encore plus longtemps, j’écrivais des poèmes,

à la machine à écrire !

Et ça me reprend !

Alors, à l’occasion du stage en mon atelier

d’une petite lycéenne en « Première Arts Graphiques »,

j’ai proposé à ma jeune élève

de composer le texte en caractères typographiques !

guitare et bottines 1 bis

Elle qui travaille sur logiciels de P.A.O,

quel changement évidemment,

de découvrir d’une part le plaisir de toucher,

soupeser, placer de vrais caractères,

d’autre part de prendre conscience du temps

nécessaire à l’ouvrage.

En échange, on a travaillé de concert

pour réaliser la première page

de son rapport de stage en gravure et typo :

elle a choisi la guitare comme illustration,

l’a gravée patiemment,

et je lui ai réalisé une réduction

avec ma nouvelle fraiseuse pantographe,

pour l’utiliser sur chacune des pages de son rapport.

Dans le même temps, je finissais ma gravure BOTTINES,

qui m’a pris beaucoup de temps,

je voulais en effet placer les bottines

en situation de « fruits » dans un champ de bottines.

Le poème venant en complément.

guitare et bottines 2 bis

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Gravures de lecture : loulou qui lit

Le temps passe, passe, passe !

Je me contente de moins en moins de 24 heures,

j’en veux plus !

Evidemment, si je ne me consacrais qu’à une,

voire deux choses à la fois,

ça pourrait encore aller.

Mais non !

***

Alors que se passe-t-il ici ?

***

Comme j’humidifie le papier pour l’impression,

il gondole en séchant :

il me faut des presses, des poids, pour l’aplatir.

J’ai trouvé un « arrache-tambour de frein »

dans une brocante sympa,

et en ai fait une petite presse, ça prend du temps !

***

Les souliers de cathy m’appelaient depuis un moment,

je les ai imaginés poussant au bout de longues tiges

dans un champ de bottines : une gravure s’imposait !

le dessin est fait, la pré-découpe aussi,

reste à graver et imprimer.

***

***

Ma petite fille Louna

qui passe une grande partie de son temps

à lire m’intéresse aussi,

je l’ai « croquée » assise dans la chambre des petits,

l’ai imaginée « partie au pays des songes »

et le tapis volant s’est imposé,

avec les étoiles les planètes,

et la lune, prénom oblige !

***

Comme il me restait du temps (!)

j’ai fini de graver « loulou qui lit »,

et l’ai imprimée sur un beau papier :

« Canson Édition » de 225 g,

et fait d’autres tirages avec du texte,

en « Romain Édition »

Je sens que ça peut se terminer en livre cette histoire !

Voilà pourquoi j’ai demandé

une rallonge de temps

au créateur de toutes choses,

mais ma demande est restée vaine.

***

 

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Jean Pierre, un parachute doré, et puis quoi encore ?

Je me suis promis de ne pas faire

trop de commentaires sur ce coup-là,

alors, soyons bref :  

je dédie une de ces images à Isabelle,

les autres,  je verrai plus tard

 

***

Pour la technique, la plaque a une forme bizarre,

elle doit s’insérer dans un projet plus vaste,

mais pas trop le temps pour l’instant,

l’encre est une superbe encre dorée,

le papier un aquarelle de 200g,

la presse la grande Deberny et Peignot.

Le graveur c’est moi.

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