Archives de Catégorie: Techniques

Linogravure découpée

Je continue mon projet de gravure

découpée à la scie à chantourner :

cette fois, je découpe ma lino « un baiser ».

C’est très délicat,

puisque cette gravure est assez fouillée.

Pendant le sciage, je retiens mon souffle,

et ne reprend ma respiration que dans

les plages bien dégagées.

Tout se passe bien,

et les trois pièces peuvent être imprimées

ensemble après avoir été encrées séparément.

J’imprime successivement le couple seul,

le couple sur fond bleu,

puis orange.

Et l’atelier s’emplit de gravures au séchage :

les amoureux,

et les grains de beauté !  

Tagué , ,

Linogravure, papiers, encres, et eau

Comme je ne grave plus (presque plus)

à cause de ma saleté de …?!… de tendinite,

j’imprime, je mets en place,

et je joue avec mes plaques gravées,

ma scie à chantourner, les encres,

et les papier, mouillés ou secs !

Voici le début :

deux abécédaires avec des effets d’encrage,

 

une petite mise en page

pour la piécette de la saint jacques,

 

une première sortie de la linogravure

« allongée » en deux couleurs,

avec une plaque découpée :

le livre et la femme. 

Comme la lino était bien structurée,

j’ai osé la découper en plusieurs pièces,

pour isoler complètement la femme,le livre,

et la robe : je me retrouve avec 5 pièces,

que j’encre séparément,

 je reconstitue la gravure dans la presse,

et j’imprime en une seule fois.

 

En plus d’être ludique, le procédé fonctionne bien !

Tagué , , , ,

Lectrices : collection printemps été !

Cet  été, sur la plage, les lectrices de livres, de revues,

s’étirent sous les parasols colorés,

je dessine, croque à la volée, et cet hiver dans l’atelier,

je précise, mélange, ajoute et crée ma lectrice à la plage.

Quand l’image me plaît enfin,

je la reporte inversée sur la plaque de lino,

et en avant la gravure !

Je désire une image très dépouillée,

alors,  je creuse les « blancs » à la grosse gouge,

et vernis le médium pour éviter

que l’encre ne s’y installe.

Place à l’impression : en noir pour commencer,

classique ! Ensuite un peu de fantaisie

avec des oranges, des bruns et des bleus

sur un beau papier.

Tagué , , ,

À quoi pensent-ils ?

J’attendais avec impatience – quand même – le résultat

de mes découpes de la semaine dernière :

J’avais en effet décidé de chantourner très précisément

le contour des personnages de ma gravure new-yorkaise,

pour imprimer deux couleurs en un seul passage :

Voici le déroulé de la journée : tout d’abord, il fait froid,

le tas de bois prend son manteau d’hiver,

Et dans la cheminée, semble brûler un beau dragon rouge !

J’ai donc encré séparément les personnages et les buildings de l’arrière plan,

et à la sortie de la presse, YES ! ça fonctionne bien :

alors, je mets à sécher,

et apprécie le résultat :

j’ai envie de continuer, le noir, les gris, les camaïeux, avec toutes les techniques :

plaques multiples, découpages, ou plaque perdue

Tagué , ,

Monsieur J-P ne veut pas que son atelier soit sale, alors je balaye ..

Monsieur J-P ne veut pas que son atelier soit sale, alors je balaye !

me dit Violette ma petite fille de 4 ans,

alors que nous y entrons ensemble après les fêtes.

Bon, l’année commence bien, en plus,

pendant presque une demi heure, elle balaye avec la balayette,

récupère la poussière  avec le « ramasse-bourier » (expression locale),

et du coup ne dit plus rien.

Je range et nettoie aussi, et mon atelier parait bien désert !

Je range et plie mes cartes de voeux qui sont bien sèches,

et quelques jours plus tard,

je décide de me lancer dans la virtuosité, moi qui n’aime pas ça,

mais je voulais avoir deux couleurs dans ma gravure « à quoi pensent-ils »

et la plaque est gravée, donc pas beaucoup de choix :

soit je pratique la technique de la plaque perdue,

soit je découpe à la scie à chantourner le contour des visages !

je prend le risque  de la découpe alors que la plaque existe,

mais je me sens zen avec un tout petit zeste d’appréhension quand même !

c’est parti, et en cours de route,

je m’aperçois que la plaque est plus longue que le col de cygne de la scie,

plutôt que de reprendre la coupe de l’autre côté,

je préfère couper en quatre,

j’aurai moins de risque lors de l’assemblage final.

Et aujourd’hui la chance, est là :

tout se passe bien,

j’attend avec impatience d’imprimer en plusieurs couleurs !

Tagué , ,

Travail et expo dans l’atelier de linogravure

Voilà, j’ai repris pied dans l’atelier

il était temps, la gravure me manquait, les projets aussi

pour commencer une image hivernale

de l’atelier la nuit

On a envie d’entrer, Non ?

Voilà ce que verraient tous les visiteurs s’ils étaient nombreux !

Ce week end, visite des potes, confrères et consoeurs

mais de nouvelles têtes, point !

Bon, c’est comme ça, alors je grave mon New York

J’ai fini la gravure, et après avoir détouré l’image

j’en profite pour abattre les angles vifs du lino et du médium 

avec la grosse gouge de sculpteur avant de vernir les bords.

***

Tagué , ,

Typographie, gravure sur lino, travail du bois : enfin le jour du grand déplacement !

Depuis mon installation comme

graveur imprimeur de mes oeuvres,

je pense à séparer complètement

les activités de gravure, imprimerie

et de travail du bois : 

Le Jour du Grand Déplacement

est enfin arrivé.

***

Les copains et les copines sont au rendez vous,

pour moi, l’émotion est à son comble.

On commence par la presse à épreuve de grand format,

ma Vandercook n° 3

qui accepte en effet le « colombier affiche »

un papier de 62 X 85 cm, et pèse 225 kilo

tout va bien, la presse passe juste par la porte

et le petit chariot la supporte vaillamment.

Ensuite on déplace un établi, véritable jeu d’enfant,

avant de s’atteler au gros morceau :

ma combinée de menuiserie, qui pèse 360 kilo !

et ne passe pas par la porte de communication :

il va falloir la sortir par la porte principale,

la faire rouler dans la cour, sortir sur la route,

entrer par l’allée gravillonnée, et passer par la 2° porte de l’atelier

Mais comme elle est montée sur roues à pneus,

tout va bien, et le passage par le chemin 

de la Bergerie est une véritable promenade :

Et voilà, après 25 ans, ma combinée rejoint

sa nouvelle salle, la « menuise »

de la Bergerie.

J’ai gardé mon outillage à bois, par sentiment au début,

et m’en réjouis aujourd’hui, puisque ma gravure fait appel

au bois, au médium, et au lino, et mes machines m’offrent

l’autonomie rêvée !

Un pas de danse devant la porte

(en réalité, ils la reposent après le passage de ma combi)

un coup de marteau burineur pour aplanir le sol

un ou deux coups de scie pour préparer l’emplacement

des rangs, et tout est en place !

La menuiserie est en place

l’imprimerie aussi

un coup de balançoire avec les petits

et comme souvent à La Bergerie

ça se termine par un bon repas entre tous ;

et par des chansons,

et le lendemain avec une inauguration

apéro dans l’imprimerie !

Tagué ,

la veille du grand déplacement

Depuis plusieurs jours je travaille à préparer

« le grand déplacement ».

Quand j’ai démarré la gravure, c’était après

avoir été successivement :

fabricant de jouets en bois,

et prof de communication.

J’avais gardé mon atelier orienté bois,

ça tombait bien pour faire de la gravure sur bois,

seulement voilà,  je me suis pris de passion pour l’impression,

d’abord de mes gravures, puis de la typo,

et l’encre et les presses n’aiment pas la poussière !

Alors aujourd’hui, enfin, demain,

« on joue » à séparer presses et machines à bois.

J’ai équipé ma combinée de roues à pneus :

elle ressemble à une vieille « Ford T »

J’ai déposé toutes mes casses

pour déplacer les rangs :

et dans le futur atelier menuis’

dont j’ai chaulé les murs,

ma Vandercook n°3

attend elle aussi

son déplacement vers l’imprimerie :

Tout cela pèse très lourd, on va jouer la prudence,

j’ai fait appel à des bras costauds,

gars et filles, 

et même si tout semble bien au point,

jusqu’au programme chronologique des déplacements,

j’appréhende un peu tout de même

le passage de l’idée à l’action !!!

À bientôt, en images et en réflexions

***

Tagué , ,

Technique de la plaque perdue – suite

J’avais décidé de transformer une gravure existante

en utilisant la technique de la plaque perdue,

voici en images, le résultat :

initialement la gravure c’était ceci, en noir sur blanc

j’ai encré en gris clair et imprimé l’état initial,

puis j’ai ôté de la plaque

tout ce qui ne devait pas être en noir :

Et voilà, on obtient une gravure en deux couleurs

avec une seule plaque :

l’intérêt est double:

– moins de travail : une seule plaque

– les couleurs se superposent parfaitement

puisque c’est la même plaque

le problème :

– avoir un repérage parfait de la plaque et du papier

– bien visualiser le résultat espéré.

***

Pendant ce temps ma grande presse

est toujours bien occupée par le petit livre :

on distingue bien les frisquettes qui 

protègent le papier des macules.

Et les tirages du voilier de Brooklyn

sèchent doucement :

Et pour conclure, une affichette trouvée lors

de mes pérégrinations sur le net :

a linocut by Mare Blocker

pour le 100° anniversaire de la presse à épreuve  Vandercook

Tagué

typo « rouillée », typo & plâtre, typo & livre d’artiste, linogravure et plaque perdue

L’atelier fourmille de créativité, d’inventivité,

de questions à résoudre, et même

de problèmes quasi insolubles

dans l’encre typographique !

***

* TYPO ROUILLÉE *

Pour commencer, la bonne question

avec comme le dit ma petite fille :

de la typo rouillée !

avec de la patience, un peu d’inventivité,

les caractères typographiques s’installent

gentiment !

pour obtenir cet effet, j’ai encré en noir puis aussitôt

j’ai passé un petit rouleau d’orange clair

par endroit, et parfois j’ai remis

de l’encre noire.

***

* LA TECHNIQUE DE LA PLAQUE PERDUE *

J’avais sous les yeux une ancienne plaque jamais tirée

complètement, et qui semblait se prêter

à la technique de la plaque perdue :

on grave d’abord la couleur claire, généralement celle du fond,

on imprime, et ensuite, on grave à nouveau la même plaque,

en ôtant tout ce qui doit rester de la première couleur,

donc en gardant la deuxième couleur,

et on imprime à nouveau.

J’ai  démarré doucement, ne choisissant que le gris et le noir :

voici la plaque encrée sous presse,

et le résultat pour la première couleur,

la suite pour bientôt !

***

* LE LIVRE D’ARTISTE *

L’aventure du livre d’artiste se poursuit :

la composition des pages est entièrement manuelle,

On a réalisé une frisquette,

sorte de cache rabattable qui évite les salissures :

et voici le résultat tout propret !

***

* PLÂTRE  &  TYPOGRAPHIE *

J’ai envie de réaliser des compositions typographiques 

moins rigides, moins carrées alors j’installe

les caractères dans un petit moule en bois

et je coule du plâtre à l’intérieur :

deux questions à régler :

1° est il possible d’imprimer de cette façon ?

2° les caractères sont-ils récupérables ensuite ?

l’avenir me le dira !

***

Tagué , , , ,