Le temps froid prévu cette semaine va me retrouver dans la cuisine : travailler, fainéanter, graver, dessiner, lire, écouter un cd …
En fait, je dessine, re-dessine, photographie mes dessins, les modifie, pour arriver à ce que je sens, confusément.
Par exemple, j’avais gravé Cathy sur son vélo, revenant le panier plein de livres. Quelque chose de figuratif, mais bien trop réaliste à mon goût. La plaque gravée dormait dans une des étagères de l’atelier, j’avais juste imprimé quelques exemplaires. Et la semaine dernière, je ressors les épreuves et la plaque : je modifie quelques détails, j’enlève des ombres : rien de bien créatif, mais bon, j’imprime sur du brouillon le résultat , « pour voir », et je découpe l’image.
Je la pose sur une grande feuille, place un papillon découpé, et soudainement, je vois le vélo sortir d’un livre !
Tout excité, je dessine, découpe, re-dessine, re-découpe et place tout cela ensemble, et ça me va, il y a matière : je prépare une plaque de lino pour le motif du livre, et la découpe pour que le vélo s’insère parfaitement : en plus je peux imprimer deux couleurs différentes. Il faut un titre à cette œuvre en gestation : le lendemain, c’est un texte : « Vélo » avec la définition du dico, et en dessous, « Livre » avec la définition du dico. Il me reste à graver et imprimer, facile !
Et comme les harpes m’encombrent encore un peu l’esprit, je joue avec les mots, harpe-carpe, harpe-pie, et je dessine, dessine, dessine et réfléchis déjà à ce que cela peut devenir, advenir, arriver, tout de suite, demain, un jour, jamais peut-être ! Pendant ce temps-là, la loco-zip se retrouve imprimée avec des papillons virevoltant tout autour, et une injonction : « Rêvez ! »
JE REVE…
Chouette, ça marche !
Chuis jamais loin des;.. rêves; J’ai les rêves près de la casquette !:!!