‘ai démarré une linogravure assez grande pour moi (presque 30/40 pour la plaque) et assez complexe : j’ai réuni l’atelier de gravure et la maison autour de la cour, dans une vue aérienne étonnante, jugez plutôt.

‘ai démarré une linogravure assez grande pour moi (presque 30/40 pour la plaque) et assez complexe : j’ai réuni l’atelier de gravure et la maison autour de la cour, dans une vue aérienne étonnante, jugez plutôt.

Et voilà, j’ai envie de reprendre exactement ce que je pensais il y a six ans :
Un atelier se finit, et c’est un peu le blues ! On fait des rencontres superbes, et au moment de se quitter, on voudrait que tout recommence !
D’accord, c’est la vie, mais quand même, les bons moments passent trop vite.
Et cette fois, la dernière journée est très calme, c’est le moment d’imprimer, encore et encore, dans les bonnes odeurs d’encre !
Ce sont des moments intenses, plaisants, et tristes à la fin, quand on réalise que c’est fini. Même pour moi, j’ai envie de dire : surtout moi ! Pourtant j’organise d’autres ateliers, je sais qu’on va apprendre à se connaître, s’apprivoiser, et que très vite ce sera : « Hou-hou, c’est fini ! » Notre côté enfant se réalise à plein, dans l’enthousiasme de la découverte, et la tristesse de l’arrêt. On prend la vie à pleines dents, comme dans un rêve-éveillé.
Quelques images de ce qu’on a fait.



Bonjour, amis de la gravure, amis des arts, amis tout court !
Demain Samedi 29 Mai, ce sera la fête de l’estampe pour moi, après plein de péripéties assez agaçantes l
J’ouvre mon atelier au 406, La Bergerie, Route de Trans sur Erdre, à 3 km du bourg Des Touches, de 10 à 13 et de 15 à 18 heures, et dans le respect des règles sanitaires : port du masque, gel, sens de circulation.
Je présenterai mes dernières créations, mes anciennes (!) au milieu des presses et des casses de typographe.




Le bois, ses machines et leur maître !A fond dans cette nouvelle gravure, j’évolue en même temps que je dessine, réfléchis, et laisse du temps passer.
Et voilà où j’en suis aujourd’hui : après avoir décidé de mettre des demi teintes, donc, travailler à plaque perdue, je me suis dit que je pouvais aussi faire de la découpe : et ainsi, mettre des couleurs !
J’ai donc maintenant 6 plaques, 4 qui s’imbriquent, et deux qui s’ajoutent. Je mêle la technique « Picasso » de la plaque perdue, la technique « Munch » du puzzle et la technique « une plaque par couleur » la plus classique.
Et pour couronner le tout, j’ajoute une calligraphie : la dédicace du photographe de l’époque au « maître »




Bonjour,
Dans un précédent article je présentais mon prochain projet « le bois, ses machines et leur maître ». J’avais prévu une image gravée sur contreplaqué. J’ai complètement changé d’avis ! Je vais graver le maître et ses machines sur du lino, et l’arbre sur du bois.
L’idée générale c’est d’avoir un arbre moins présent, gravé sur une autre planche, et d’être libre de l’encrer comme je le désire. Pour corser le tout, j’ai choisi de découper la silhouette de l’arbre dans une feuille de contreplaqué classique, je l’ai donc dessiné sur un calque posé sur le dessin du lino, de façon à ce que les branches recouvrent sans le cacher le « maître » des lieux.
Ensuite, j ‘ai déménagé la scie à chantourner près du poêle à bois, pour un certain confort par ces temps assez froids. Tout fonctionne bien, rien n’est cassé, et la silhouette s’insère bien dans la menuiserie sans trop cacher les bois et le personnage.
J’ai donc collé l’arbre découpé sur un morceau de bois aggloméré pour arriver à la hauteur typographique. Demain je commence à graver le lino, j’ai quelques heures de travail devant moi !


Bonjour !
Retour à la lino !
retour aux livres aussi
cette fois, c’est « plongeon »
une femme plongée dans un livre.
Une plaque gravée, puis soigneusement chantournée
à la scie pour dégager la baigneuse de son livre éclaboussé
par son immersion dans la lecture ! de façon à imprimer en 2 couleurs :
le noir de l’encre, et le gris de l’encre noire ôtée par une première impression au brouillon !




Effervescence à l’atelier : il faut préparer, et bien préparer l’expo qui démarre vendredi et se continue tout le week end .
Alors, derniers encadrements, premiers accrochages, peut-être pas définitifs, et surtout rangement, déplacement de choses, de machines, et d’outils.
Parce que dès samedi, deux consoeurs me rejoignent à l’atelier : Marthe Rougieux enluminure, et Celine Prud’homme travail du cuir. Et à trois, il faut de la place. Mais ce sera prêt, c’est sûr !
Et pour éviter l’ennui (!) j’accueille un jeune stagiaire de 3ème, qui vient en observation : il participe à l’agitation, et … n’en pense certainement pas moins !



L’automne s’installe, et le poêle de l’atelier ronronne. Comme le disait ma petite fille Lou, « la fumée fait des pirouettes, des fois ». Mais dans la douce chaleur de l’atelier la lino continue : des projets presqu’achevés, d’autres en gestation.



C’était la fin du confinement !
Ça commence avec les tout petits : 7 ans,
c’est l’âge idéal : on n’a pas encore peur de rater!

ils ont gravé le vinyl bleu : pour faire des tampons.

Ensuite, mes amies lino-graveures sont revenues à l’atelier.
il y a longtemps qu’elles n’avaient pas gravé ici de concert.
alors, on s’est retrouvés pour dessiner, gommer, coller,

s’écouter, puis graver, découper et imprimer.
Cette fois, on allait utiliser la technique de la plaque perdue,

en deux jours, et à l’encre à l’huile , c’est une sacrée gageure !
et ça marche : avec intelligence et siccatif !
Chacune est repartie avec un exemplaire tout frais,
et a laissé les autres sécher dans les claies,
on se reverra bientôt !

Et au moment de leur départ, les aînés des petits enfants
sont arrivés : d’abord les filles, puis leur cousin,
tous très excités par les vacances et l’atelier.
Les grand se sont initiés au bois : raboter à la main, poncer,
polir et même cirer ! Puis au cartonnage : fabriquer un meuble
avec tiroirs ! Puis dessiner, et surtout se baigner !

De vieux amis qui remontaient en Bretagne du nord ont fait escale
à la Bergerie, un peu perdus dans toute cette animation mais
heureux de la complicité directe avec les enfants.
Et là, après le départ de tout ce petit monde, la maison et l’atelier
sont bien vides, calmes, et silencieux. C’est le blues des lendemains,
on le sait bien, mais il n’empêche, ça rend triste, et même le temps
s’est mis à crachiner comme il sait si bien le faire par ici !
Demain il fera beau,
les amis les enfants reviendront
et tout ira, demain ça ira
et … c’est déjà demain !
Hello !
Il y a quelques années j’avais acheté de la peinture pour le sol de l’atelier, en me disant peut-être qu’un jour j’aurai le temps… Hé bien voilà, comme beaucoup d’entre nous, j’ai du temps devant moi !
Alors j’ai terminé l’impression des pages de mon prochain livre-boîte, et …

Ce matin-là, le soleil brillait, la journée aurait pu être belle, mais la pluie est arrivée et s’est installée. De quoi bosser à l’intérieur, ça tombait bien : j’avais prévu de repeindre le sol de l’atelier, 40 m2 quand même !
Et bien voilà, mission accomplie, ça brille même ! Et une bonne odeur de peinture fraîche s’est invitée dans l’atelier.