Voilà, moi qui suis très bavard, je vais laisser les photos parler toutes seules !
Bye bye New York, see you later !
Voilà, moi qui suis très bavard, je vais laisser les photos parler toutes seules !
Bye bye New York, see you later !
Retour de New York oblige :
Une gravure des gens de là-bas !
Mais à quoi pensent-ils, dans leur grande ville ?
Je dessine, dessine, encore et encore,
des visages, des attitudes,et forcément, la « skyline ».
je pense au format du papier, à celui de la plaque,
et aussi au texte qui accompagnera l’image
J’ai comme d’habitude détouré à la scie à chantourner le haut de la gravure :
Si je veux mettre du texte ici, c’est possible
pour l’instant, je garde l’idée de le placer sous l’image : on verra…
Voilà, je commence à peine à graver le lino,
et je crois que mon dessin va me garder longtemps
à la table de l’atelier :
Et voilà, c’est fini, les états unis,
mais la tête encore dans les étoiles,
je retrouve un peu étonné le calme extra …
… ordinaire aujourd’hui de la campagne bergerienne !
L’atelier semble s’être pétrifié : rien ne bouge là dedans !
Après cette immersion dans la big apple, chez les-américains-américains,
l’atterrissage se fait en douceur, plein de projets en tête, alors qu’en repartant
j’avais l’impression que rien n’existait plus après !
en attendant, un petit lot d’images
inorganisées :
Des musees, des musees, encore encore
Les yeux emplis d’images, de couleurs
Des rues, des rues, des avenues
Des pieds qui marchent a ne plus s’arreter
Des artistes plein la tete
La vie aussi, de la rue, du metro, du bus
Des moments partages avec eux
Les New Yorkais et kaises
qui marchent qui marchent qui marchent
Un de-pays-ement total
Je me souviens :
« En voyage ne t’emmene pas avec toi »
et surtout :
« Le vrai voyageur ne sait pas ou il va »
Je m’y essaye, et parfois y arrive !
Quelques images pour finir cet article :
Quand je laisse ma petite-niece
jouer avec mes cheveux !
Hello !
Entre les musees, les galeries, les plongees entre les buildings,
l’immersion dans la ville se prolonge
le temps est superbe pour le visiteur :
ciel bleu, air frais, soleil eclatant.
Hier le MOMA, tres attendu,
et epoustouflant :
mes impressions encore a chaud :
etre profondement impregne de ce que je vois
la typo omnipresente sur deux etages
les textes, le papier, les mots
l’impression d’etre en harmonie
et aussi dans une longue genealogie
de createurs, d’artistes,
d’artistes d’esprit, de coeur et de mains.
J’arrete la,
et laisse une photo de « gens »,
eux qui me paraissent si importants :
j’ai dit que j’arretais la,
mais avant, une anecdote au MOMA :
perdu dans la contemplation d’un tableau complexe
de l’artiste De Kooning,
j’entends une douce voix feminine
qui semble s’adresser a moi :
j’ecoute et la regarde :
sous savez quand on est a l’etranger
et qu’une longue seconde s’ecoule
entre la question et votre reponse :
« Vous ne comprenez pas ce que je vous dit ? »
Si, but I’m french, so I need a moment…
Elle eclate de rire [she laughs]
Elle suit des etudes d’art, elle est venue
etudier les oeuvres de De Kooning
s’est demande ce qui m’a arrete devant celle-ci
me dit qu’elle apprend aussi « printing »
vous devinez donc que malgre
mon langage approximatif
on parle d’art, peinture, gravure et impressions !
Tout ce que j’aime ici :
le contact facile, les yeux grands ouverts !
[desole pour les accents, mon clavier est americain !]
Hi ! comme disent les americains,
nous voici dans la big apple,
et haut, c’est haut !
La tete en l’air, on marche, on marche,
je ne connais pas de ville dans laquelle je marche autant,
je ne connais pas de ville comme New York !
On l’a retrouvee sous le soleil, eclatante
de pierres et de verre,
de beton et d’acier
et hier dans la tempete de neige !
Ce matin calme presque paisible
par la paix silencieuse de la neige !
Et la gravure la dedans ?
et l’art, J-P ?
Dans les yeux, le coeur,
mais pas dans les mains,
elles attendront le retour !
On a quand meme fait une visite
au Withney museum, pour regarder
des oeuvres de Hopper,
deception, le musee en exposait trois !
Je peux dire que je les ai
bien
regardees !
En revanche belle exposition
Real-Surreal.
Bon, je quitte l’ordi de la maison
pour une balade dans la neige !
Bonjour !
Le grand départ approche :
Mercredi on part à New York pour
le mariage de Noémie ma nièce et filleule.
C’est l’excitation avant le départ, mais quand même
il se passe encore des choses ici !
intensives par moment,
plus relax à d’autres
avec des résultats surprenants !
Le graphisme des unes
se mêle à la broderie
de Cathy.
***
J’ai réussi à garder les pieds et les mains
à la Bergerie, même si parfois
l’esprit vagabonde déjà
au delà des océans !
La dernière fois New York c’était ça,
alors, demain …
***
À bientôt !
***
J’en étais resté au grand déplacement
des machines de l’atelier,
c’est maintenant chose faite,
et comme souvent, on a l’impression
que cela a toujours été ainsi !
***
Et j’ai enfin recommencé à graver,
tendinite aidant (si je peux dire !)
je débute par des petits formats :
un motif pour un projet d’affiche
pour une foire locale
***
Ma chatte qui s’étire pour un petit format
à bords frangés s’il vous plaît !
***
Et j’ai repris mon joli proverbe turc :
« Qui aime la femme est cousin du soleil » :
***
Et tout cela sèche dans mon nouvel atelier,
où la place abonde, où
les outils sont
bien rangés, le bonheur !
***
Bon, il faut le reconnaitre, le rangement,
l’ordre, chaque chose à sa place,
ce n’est pas encore ça !
J’avais décidé de transformer une gravure existante
en utilisant la technique de la plaque perdue,
voici en images, le résultat :
initialement la gravure c’était ceci, en noir sur blanc
j’ai encré en gris clair et imprimé l’état initial,
puis j’ai ôté de la plaque
tout ce qui ne devait pas être en noir :
Et voilà, on obtient une gravure en deux couleurs
avec une seule plaque :
l’intérêt est double:
– moins de travail : une seule plaque
– les couleurs se superposent parfaitement
puisque c’est la même plaque
le problème :
– avoir un repérage parfait de la plaque et du papier
– bien visualiser le résultat espéré.
***
Pendant ce temps ma grande presse
est toujours bien occupée par le petit livre :
on distingue bien les frisquettes qui
protègent le papier des macules.
Et les tirages du voilier de Brooklyn
sèchent doucement :
Et pour conclure, une affichette trouvée lors
de mes pérégrinations sur le net :
a linocut by Mare Blocker
pour le 100° anniversaire de la presse à épreuve Vandercook
L’atelier fourmille de créativité, d’inventivité,
de questions à résoudre, et même
de problèmes quasi insolubles
dans l’encre typographique !
***
* TYPO ROUILLÉE *
Pour commencer, la bonne question
avec comme le dit ma petite fille :
de la typo rouillée !
avec de la patience, un peu d’inventivité,
les caractères typographiques s’installent
gentiment !
pour obtenir cet effet, j’ai encré en noir puis aussitôt
j’ai passé un petit rouleau d’orange clair
par endroit, et parfois j’ai remis
de l’encre noire.
***
* LA TECHNIQUE DE LA PLAQUE PERDUE *
J’avais sous les yeux une ancienne plaque jamais tirée
complètement, et qui semblait se prêter
à la technique de la plaque perdue :
on grave d’abord la couleur claire, généralement celle du fond,
on imprime, et ensuite, on grave à nouveau la même plaque,
en ôtant tout ce qui doit rester de la première couleur,
donc en gardant la deuxième couleur,
et on imprime à nouveau.
J’ai démarré doucement, ne choisissant que le gris et le noir :
voici la plaque encrée sous presse,
et le résultat pour la première couleur,
la suite pour bientôt !
***
* LE LIVRE D’ARTISTE *
L’aventure du livre d’artiste se poursuit :
la composition des pages est entièrement manuelle,
On a réalisé une frisquette,
sorte de cache rabattable qui évite les salissures :
et voici le résultat tout propret !
***
* PLÂTRE & TYPOGRAPHIE *
J’ai envie de réaliser des compositions typographiques
moins rigides, moins carrées alors j’installe
les caractères dans un petit moule en bois
et je coule du plâtre à l’intérieur :
deux questions à régler :
1° est il possible d’imprimer de cette façon ?
2° les caractères sont-ils récupérables ensuite ?
l’avenir me le dira !
***