Après les papillons et les berces,
je reste dans la nature :
les bords de Loire
et le lac de Vioreau.
Le calme de l’eau et les
lignes horizontales
bercent doucement le spectateur.
Le dessin vient très vite,
et le détail s’efface
devant l’essentiel.
Enfin, ce que moi
je trouve accessoire
et important !
C’est dans la gravure
une étape formidable :
choisir entre présent ou pas,
le blanc ou le noir, l’ombre dure
ou la lumière éclatante.
La barque des bords de Loire
est vide, le paysage bien présent,
la barque de Vioreau est habitée,
le paysage à peine suggéré
par les grandes lignes de l’eau.
Batellerie, pêche, marches aux rives, dérives, ciel terres et eaux c´est la Loire dans son ampleur sa poésie comme en témoigne le poème d´Aragon :
« Une barque s’en va sur l’eau
sur l’eau
Comme fait la feuille du saule
Comme ta joue à mon épaule
Comme la paupière à l’œil clos
Une barque s’en va sur l’eau
sur l’eau
Comme fait la feuille du saule »
Bonne fin de semaine et de nouvelles créations sensibles.