Les graveurs vous le diront,
l’épingle à linge est leur mascotte
car quand la gravure sort de la presse
il faut bien la mettre à sécher
et c’est souvent sur la corde à linge,
qui se peuple alors
de multiples épingles
supportant chacune
sa fraîche estampe.
Oui, mais
quand je ne me contente plus
d’une épingle par
feuille
et que j’en mets quatre
chacun en rit
et ici c’est devenu
un bon sujet de plaisanterie
Alors
pour ne pas être en reste,
je décide que
l’épingle,
petite pince anodine
devient à son tour
Sujet d’une gravure
d’abord je la dessine :
en forçant les noirs
enlevant les gris
en ayant des blancs
puis je grave et j’imprime :
enfin je précise
l’encrage
et la pression
et voilà :
Une star est née !
un prochain week end
lors d’une fête de famille
elle brillera
car surprise, nous sommes
au moins deux à la collectionner
elle sera le thème
de cette fête.
J’adore cet article… Il est tellement vrai!
Cet été (été mouillé) c’est un portant à linge qui est resté une semaine dans la toute petite pièce commune avec des linos à sécher… (Sauf que chez moi, ils ne rigole plus… Depuis vendredi, un autre portant à linge est dans mon salon et ce matin… « ça » poisse toujours, il fait trop froid sans doute!
Ah Geneviève,
le détournement des cordes à linge,
des tables de cuisine,
l’envahissement prolongé
des gravures sur les armoires, dans les étagères,
le papier rangé sous les tables ou le bureau..
Merci de votre patience les conjoints !