Entre le jardin et l’atelier, recherche d’un équilibre : lumière du soleil, douceur de l’atelier, semis des légumes et distribution des caractères, organisation du potager et impression des pages.
À l’atelier, j’ai repris la composition et la gravure de mon « livre de bord ». Comme j’utilise des typo de petit corps : 10 ou 12 points, j’imprime séparément l’image et l’écrit.
J’utilise ma presse à épreuves entièrement manuelle, la grande Vandercook, sans encrage automatique. Et puisque mes textes n’ont que trois lignes, j’utilise comme rails de guidage du rouleau encreur, des filets en bois ramenés à l’exacte hauteur typographique : et ça marche bien, avec une frisquette qui évite de maculer les feuilles.
Sur le dernier tirage, le papier choisi, un 300 grammes à très gros grain, j’ai décidé de le mouiller à l’emplacement de la typo pour avoir une impression uniforme.
Le résultat en photos.




Bonsoir Jean-Pierre, ici Gilles, retraité, ancien typo-lino (cap typo 1972 !)… et ancien photocompositeur à façon (Compugraphic 7500 et Varityper). J’ai la même presse à épreuves que toi, la Deberny et Peignot, ainsi que quelques autres « coups de poing » plus anciennes et une 8×5 Adana marrante et légère, et pas mal de casses… dont, si cela t’intéresse (je les donne) 2 casses en corps 12 et 14 de Mistral (créé par Roger Excoffon de la fonderie Olive), que tu connais sûrement… et une casse d’anglaise crantée (ancienne) mais en bon état,… Bien évidemment, cela sera faisable que je me déplace le moment venu, pour te rencontrer si possible ? j’espère dans 2-3 mois si nous restons optimistes !
Ah j’aime ton site qui est bien inspirant… merci pour ce don à l’univers…
Merci pour ce commentaire très agréable ! Merci aussi pour la promesse des casses ! On se rencontre comme convenu quand les voyages seront de retour ! bonnes impressions à venir . jipé